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BG d'Orphos Quel'Danis

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Message par Euphoryi Ven 13 Juil - 11:24

Chapitre 1:

La campagne, la ferme, la vie d'un jeune fermier Elfe de Sang se résume à cela. Pourtant, celle d'Orphos Quel'Danis est différente.
Un jour alors que je travaillais dans le champ de blé en face de notre maison, je vis mon père, au loin, revenant d'une croisade. Mon père, Elvanduil Quel'Danis, était un paladin qui défendait son honneur, et celui des Elfes de Sang, lors des batailles contre le Fléau.
J'éclatai de joie lorsque je le vis ,sur son cheval, muni d'une lourde armure rouge sang.
-Père, j'attendais votre retour depuis longtemps !
-Je sais mon fils, tu m'as manqué aussi.
Ma mère, Amylia, sorti alors en courant, ayant entendu mon père arriver.
-Mon Amour tu m'as manqué !
Elle lui sauta dans les bras.
Mon père était enfin revenu, deux mois après son départ.

Chapitre 2 : Un départ sans retour

Cela faisait une semaine que mon père était rentré. Un beau matin, quelqu'un demanda à voir mon père. Lorsqu'il fut devant notre maison, il y avait un haut-gradé de l'armée escorté de deux gardes à cheval.
-Elvanduil Quel'Danis ?
-Oui, répondit mon père.
-Vous êtes appelé à vous battre à l'Ouest de Lune d'Argent, pour repousser une horde de morts-vivants du Fléau.
-Mais … d'accord mon général, je réponds à cet appel.
Ma mère a intervenu à ce moment-là.
-Vous ne pouvez pas le prendre comme ça, il a une permission de deux semaines !
Le général lui répondit :
-Je suis désolé madame, mais les ordres sont les ordres.
Je suivis mon père jusqu'à la grange où était entreposée son armure et ses armes.
Lorsqu'il entra dans la bâtisse, je vis une armure, en plaques, rouge sang, celle qu'il portait quand il était revenu, posée sur une poutre de bois. A côté de l'armure se trouvait, appuyée contre le mur, une longue épée, ornementée d'inscriptions runiques rouges.
Mon père me dit :
-Un jour, mon fils, tu auras cette armure et cette arme. Tu défendras notre peuple comme je l'ai défendu et comme ton grand-père l'a fait aussi.
A ce moment là, j'avais compris que mon père ne reviendrai pas.
-Père, laisse moi y aller à ta place. Reste auprès de mère et de Noria.
-Non, c'est moi qui est appelé à me battre et pas toi.
Je n'avais plus rien à dire. La décision était prise.
Mon père enfila son armure, prit son épée et l'affuta une dernière fois avant d'aller dire au revoir à ma mère et à ma sœur.
Je le vis partir sur son cheval, je savais que je le voyais pour la dernière fois.

Chapitre 3 : Triste nouvelle

Nous n'avions reçu aucune lettre de mon père ou le concernant depuis son départ.
Il était parti depuis déjà deux semaines, ma mère commençait à s'inquiéter.
Un jour, en plein milieu d'après-midi, alors que ma sœur et ma mère lavaient le linge et que je labourais le champ, un messager de Lune d'Argent surgit du petit chemin devant chez nous.
-Bonjour, est-ce ici le domaine de la famille Quel'Danis ?
-Oui, répondis-je.
-Je viens vous annoncer une triste nouvelle, le paladin Elvanduil Quel'Danis, fils de Lokar et Maréva Quel'Danis, est tombé sur le champ de bataille.
Je restais là, bouche bée, devant le messager. Dans ma tête, tous les souvenirs avec mon père défilaient. Mon corps s'engourdit et je tombai à genou.
Ma mère accourut vers moi.
-Que se passe t-il mon chéri ?
Je bégayais :
-Père … père est mort …
Ma mère recula en disant :
-Non … non … ce n'est pas possible, pas lui !
Elle éclata en sanglots. Ma sœur avait compris ce qui se passait et elle aussi pleura.
Le messager présenta ses condoléances et partit.
Pris de rage, j'allai vers la grange où je cachais une armure volée, la même que mon père, avec une épée runique, elle aussi identique.
A ce moment-là, ma mère entra et vit l'armure.
-Que fais-tu avec ça ?! s'exclama t-elle.
-Je pars combattre pour l'honneur de notre famille et de mon peuple.
-Tu es fou, tu ne sais même pas te battre.
-Avant de partir, père m'a dit « Un jour tu prendras ma place fils. » et je vais exaucer son vœu.
-Si telle est la volonté de ton père, fais comme bon te semble. Mais sache que tu ne sais pas te défendre.
-Mère, j'ai appris à me battre avec un ami qui est dans l'armée.
Je me dirigea vers le fond du bâtiment pour y trouver mon cheval. Je monta dessus puis sorti de la grange. Je croisa ma sœur, la serrant une dernière fois dans mes bras et en faisant mes adieux à ma famille, je parti pour Lune d'Argent.

Chapitre 4 : La nouvelle recrue

Au moment où j'arrivai à Lune d'Argent, un monde fou s'amassait devant un petit bureau avec deux hommes posté derrière. C'était le recrutement dans l'armée. Je me plaçais dans la file d'attente.
Après une heure d'attente, ce fus mon tour. La personne assise derrière le bureau me regarda et me dit :
-Nom, prénom, âge.
-Je m'appelle Orphos Quel'Danis, j'ai 20 ans.
-Gamin, tu faisais quoi avant de venir ici, en gros, quelles sont les raisons qui t'ont poussé à t'engager ?
-Mon père est mort au combat, c'était un paladin, je veux suivre ses pas.
-D'accord … Sais-tu les risques que comportent l'armée ?
-Oui monsieur.
-Bien passe dans la file d'à côté.
La file « d'à côté » était deux fois plus longue que celle du recrutement, c'était pour l'armurerie.
Une fois dans la file, je dus attendre une heure avant que ce soit mon tour. Lorsque ce fus à moi, je vis un forgeron, musclé et imposant, accompagné par ce qui semblait être son domestique, un homme courbé et borgne. Le forgeron dit en me voyant :
-Gorbald, apporte moi une armure d'entrainement avec une épée en fer.
-Oui Monsieur, répondit Gorbald d'une voix qui me faisait frissonner.
Il disparut et moi j'étais là, face au forgeron. Cinq bonnes minutes étaient passées avant que Gorbald ne réapparaisse. Il tenait sous son bras une armure en mailles qui semblait vieille et rouillée, avec une épée en fer usé et qui ne paraissait ni tranchante ni meurtrière.
-Donne-moi ton armure et ton épée soldat, dit le forgeron d'une voix grave.
Je lui tendis mon équipement alors que Gorbald me jeta celui qu'il venait de ramener.
-Voici ton nouvel arsenal, dit-il.
Je le mis, l'armure était légère comparée à celle d'avant, quant à l'épée, elle était massive et lourde, à un tel point que j'avais du mal à la soulever.
Je rejoignis les soldats qui étaient en rang, à côté de l'armurerie.
Lorsque je m'aligna, le commandant cria :
-Soldats ! Vous êtes ici pour protéger votre peuple, votre famille ! Vous devez faire face au Fléau d'Arthas ! Êtes-vous prêt soldats ?!
-Oui chef ! cria la foule de combattant avec une coordination déconcertante .
-Alors pour Sin'Dorei, pour Lune d'Argent !
-Ouaiiiiis !!
-Maintenant, rejoignez votre camp.

Chapitre 5 : Le Fléau

Le lendemain, je suivis des entrainements spécialisés pour les paladins quand tout à coup le cor de l'alarme retenti.
-Le Fléau !
Ce sont les seuls mots que j'ai pu entendre à cause du bruit que faisait la foule paniquée.
-Soldats, à la porte !
Moi aussi, pris de panique, je courus jusqu'à la porte. Quand je fus devant l'immense barricade en bois renforcé avec du métal, le silence apparut.
Un silence de mort, soudain, ce silence fut interrompu par un coup de bélier dans la porte.
Je senti mon corps trembler, j'avais des sueurs froides.
D'un coup, la porte vola en éclats, et laissa entrer une multitude de créatures que je n'avais jamais vues auparavant.
Une poussée d'adrénaline m'envahit, je fonce dans le tas, donnant des coups d'épées à tout bout de champ.
Des membres volent dans tous les sens, le sang gicle sur ma figure : c'est un massacre.
Et là, une voix crie :
-Abominations, reculez !
A ce moment là je compris ce qu'étais une Abomination. Un tas de viande pourri, entrailles à l'air et qui bave partout.
Je courus me retranché derrière les lignes de défense. Le cadavre ambulant avançait et se trouvait juste devant la défense. Là, juste derrière la créature, un paladin surgit, sautant dans le dos du monstre et abattit son épée sur son crâne. L'Abomination prit l'homme et le jeta sur un mur : le pauvre éclata en mille morceaux. Mais ce visage je le reconnaissait, c'était un ami, un ami que je m'étais fait la veille.
Cet homme m'avait dit que j'étais une personne digne de confiance et que si il venait à tomber pendant le combat, je devais prendre l'armure de son père qu'il avait laisser dans sa tente et la garder précieusement jusqu'à ma mort.
Environ deux heures plus tard, le combat était terminé. Toutes les goules, gargouilles et autres choses affreuses étaient mortes. Nous aussi, de notre côté, on avait beaucoup de pertes.
Un général m'appela :
-Viens voir mon garçon. J'ai vu que pendant le combat, tu avais de grands talents. Je voudrais que , demain, tu viennes me voir.
-Oui … oui Monsi … heu … Général.
-Bien. Rejoins les autres.

Chapitre 6 : Un talent et un départ

Le lendemain, j'allai voir le Général comme convenu. Avant de sortir de ma tente, je me souvins qu'il faillai que je prenne soin de l'armure. Ainsi, j'ouvris le coffre où elle était rangée et je vis une magnifique armure de plaque ornementée de cristal violet bleu. Sur cet ensemble, une épée longue était posée. Elle était sublime : sur la lame était gravée, en bleu, une inscription en langage ancien et la poignée était bleu et or.
J'enflai l'armure en vitesse et pris l'épée avant de rejoindre le Général.
Lorsqu'il me vit, il me dit :
-Quelle belle armure tu as là.
-Merci Général.
-Bon, tu vois ces mannequins là-bas ?
-Oui Monsieur.
-Montre-moi tes capacités au corps à corps.
-Bien Monsieur.
Je pris ma nouvelle épée et me dirigea en courant vers le mannequin en question. En deux pas, j'arrivai devant lui en lui assénant un coup bien placé sur l'épaule, ce qui lui trancha le bras. Je retirai l'épée de son corps en paille puis d'un mouvement rapide, je lui trancha la tête.
-Bien, excellent même, dit le Général.
-Merci Monsieur.
-Écoute moi fiston, un poste à la tête d'une escouade d'une dizaine d'hommes est libérée. Veux-tu tenter ta chance ?
-Eh bien … c'est-à-dire que … oui Monsieur je veux bien.
-Magnifique ! lança t-il, passe me voir dans la soirée.
-Bien Monsieur.
Le salut militaire puis je repartit vers ma tente.
Le soir même, j'allai voir le Général pour son poste de commandant. Arrivé sur les lieux, l'homme se tenait devant moi.
-Bien, tu es là à ce que je vois. Alors, tu n'es pas trop stressé ?
-Non Monsieur, au contraire, je suis plutôt excité.
-D'accord, suis-moi.
Je le suivis alors qu'il m'emmenai dans une salle où un cercle formé du plusieurs mannequins se trouvait au milieu.
-Achève ces mannequins un par un, garçon.
-Bien, Général.
A peine je me plaçai au milieu du cercle que je sortis mon épée et trancha un des pauvres mannequins en deux. Puis j'enchainai ceux qui restaient, les uns après les autres. Une fois la démonstration terminée, le Général s'approcha de moi.
-Tu as de très bonnes compétences au combat, je suis très impressionné.
-Merci Monsieur.
Le général sorti un papier et me dit :
-Signe là et le poste est à toi.
Il me tendit une plume et je signa.
De retour au camp, lorsque je rentra dans ma tente, une dizaine d'hommes se trouvait dedans et me faisait le salut militaire.
-Bonsoir commandant ! crièrent tous ensemble les soldats.
J'étais un peu surpris et je ne me souvenais déjà plus que j'étais commandant.
-Ou … oui soldats, repos. Retournez dans vos tentes.

Chapitre 6 : Ma première mission

Le lendemain matin, lorsque je me réveilla, je vis le général, debout, devant mon lit, en train de me regarder.
-Commandant, vous avez une mission.
-Et, laquelle ?
-Vous devez aller à Austrivage. On nous a signalé une attaque du Fléau, vous devez aller là-bas.
-Bien … bien.
-Vos hommes sont déjà prêts. Ils attendent vos ordres.
Le général sorti de ma tente.
J'enfilai mon armure, pris mon épée et sorti de ma tente.
Mes hommes m'attendait, ils étaient bien équipés et semblaient tout aussi bien entrainés.
-A vos ordres commandant !
-Bien, prenez vos chevaux, on part.
-Oui commandant !
Alors, je pris mon cheval. Et nous partions vers Austrivage.

Chapitre 7 : Le piège

Après plusieurs jours de voyage, nous arrivions à notre destination. Lorsque je pénétra dans la ville, il n'y avait personne.
Mes hommes entrèrent un à un dans les maisons. Tout à coup, un cri retentit.
-Aaaaah !
J'accourus vers ce bruit puis, juste devant mes yeux, je vis une goule déchirer le corps de mon camarade en deux. La créature me regarda dans les yeux. Je fus surement la dernière chose qu'elle vis puisque je l'avais tranché en deux.
C'était un piège : les goules et autres créatures infectes du Fléau nous avaient attendu. Lorsque je sorti de la maison, il y avait une armée entière, composée d'au moins cent créatures du Fléau. Le combat était perdu d'avance. Mais je perdais pas espoir, je courus et trancha tout ce qui se trouvait sur mon passage. Mes soldats me suivirent eux aussi.
Les membres volaient, le sang giclait, c'était horrible à voir. Contre toute attente, le combat était en notre faveur, on gagnait petit à petit. Mais là, surgi de derrière les maisons, une immense Abomination, la plus grosse que j'ai vu. Elle tua tous mes soldats, en me voyant, elle me prit et me lança au loin. Le combat était finalement perdu.

Chapitre 8 : Le rescapé

Cela faisait deux heures que je rampais à cause des mes blessures. Au loin, je vis de la fumée, on aurait dit une cheminée.
Deux ou trois heures plus tard, j'avais atteins les fumées : c'était un village.
Lorsque les villageois m'ont vu, ils ont couru vers moi pour m'aider et me soigner.
A ce moment-là, je perdis connaissance.
Le lendemain matin, je me réveilla et je fus surpris car j'étais dans une grande pièce, sur un lit. Mon corps était entouré de bandages.
J'entendis une voix dire :
-Puis-je entrer ?
-Oui …
Et là, une charmante jeune femme entra avec un plateau. Sur ce plateau se trouvaient tartines, boisson chaudes et tous autres accompagnements.
Depuis, je reste fidèle à la cause de mon peuple et le défend durement.

FIN

Euphoryi
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Date d'inscription : 13/07/2012

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